Hello chers abonnĂ©sâŠ
Jâai de nouveau tardĂ© avant dâĂ©crire. Pas le manque dâinspiration, mais la gestion de la tornade qui mâest tombĂ©e dessus. Le temps dâarriver Ă refaire surface⊠me revoici.
JâhĂ©site entre ces 2 photos pour illustrer.
Ca vous pose un peu le niveau.
Un bon mĂ©lange des 2 : la tempĂȘte oĂč tu est dĂ©jĂ (la 2), et la grosse que tu vois au loin et qui va ĂȘtre pire (la 1). Quoi que ce nâest pas tout Ă fait ça, peut-ĂȘtre plus le cyclone, oĂč en fait tu es dans lâoeil du cyclone, dans un calme relatif et oĂč tout Ă lâair dâaller, mais ensuite il arrive vraiment. On se situe au moment oĂč je dĂ©couvre que jâĂ©tais dans lâoeil du cyclone et quâil arrive.
Je vais essayer de vous partager un peu ce qui sâest passĂ© pour moi et comment jâai traversĂ© ça, dans lâidĂ©e que peut-ĂȘtre, ça peut vous aider sâil vous arrive une escadrille dâemmerdes - selon cette citation que mâa rappelĂ©e une amie qui a lâair dâĂȘtre dans une passe similaire Ă la mienne, que je trouve trĂšs appropriĂ©e.
Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille.
Jacques Chirac
Je vais essayer de mettre un peu dâordre dans ce chaos pour vous le raconter, mais le plus difficile pour moi, ça a justement Ă©tĂ© de trouver comment prendre le problĂšme par un bout, quand tu as lâimpression que câest une pelote pleine de noeuds avec plein dâautres pelotes raccrochĂ©es dessus. Et que bref, tu dois essayer dâen sortir le dĂ©but du fil.
Si jâessaie de rĂ©sumer ce qui mâest arrivĂ©
Câest globalement un mauvais mĂ©lange dâincertitude dans un projet Ă la fois pro et perso avec des gros enjeux (Ă la fois de risque financier, de lieu de vie, le tout emmĂȘlĂ©) et avec tellement de facteurs dâincertitude que câest difficile de savoir par quoi commencer pour rĂ©duire lâincertitude et pouvoir attaquer le problĂšme.
Câest ça qui est compliquĂ© : j'ai pourtant lâhabitude de gĂ©rer des projets, que ce soit les miens, ou surtout aider mes clients entreprise Ă porter les leurs, les aider Ă les poser, Ă savoir par quoi commencer, il y a une mĂ©thode, je leur apporte, on avance.
Par exemple dans les projets de conception (une de mes casquettes). Souvent, et encore rĂ©cemment, dans mes entreprises clientes, les salariĂ©s sont un peu dĂ©boussolĂ©s dans un projet de changement, mĂȘme quand on leur laisse de la latitude pour faire des choix dans le projet. Câest dĂ©jĂ un sacrĂ© progrĂšs, dâĂȘtre en mode participatif, pouvoir exprimer les besoins du travail, faire les choix appropriĂ©s, participer Ă faire les choix sur ce qui vous concerne; mais le choix nâest pas toujours confortable, car trop de choix dĂ©boussole ! RĂ©cemment un salariĂ©, dans la dĂ©marche de travailler sur une maquette pour co-construire son futur lieu de travail, me dit, un peu paniquĂ© : âmais on ne sait pas du tout quoi faire, il nây a mĂȘme pas les mursâ. Oui, si tous les choix sont ouverts, câest aussi vertigineux ! Mais, jâai pu le rassurer parce que ça fait partie du processus ; lâincertitude fait partie du projet, au dĂ©part. Et plus on avance, plus on sait Ă quoi ça va ressembler. Jâai les mĂ©thodes pour le faire, ça me donne le dĂ©but du bout de ficelle, on le tire, on le suit, et puis ça avance. En plus, si on est partis dans ce bateau-lĂ ensemble, câest quâon sait quâon a tous les feux verts pour rĂ©flĂ©chir le lieu, et quâil nây a pas de raison que ça se passe mal. Le processus assure justement que les choix soient pensĂ©s, vĂ©rifiĂ©s, validĂ©s ensemble, normalement, il ne peut pas rester grand chose qui passe Ă cĂŽtĂ©.
Mais lĂ , câest une tornade et des montagnes russes qui nâen finissent pas. Ca va trop vite, il y en a partout, chaque question qui se pose en engendre 5 autres, qui demandent chacune du travail pour avoir la rĂ©ponse, alors que je nâai dĂ©jĂ pas le temps pour en gĂ©rer plus que 2 simultanĂ©ment. Et, je nâai pas de mĂ©thode pour gĂ©rer ce genre de chaos, je ne sais mĂȘme pas sâil y en a. Quand il y a juste tout Ă gĂ©rer en mĂȘme temps, et que ça nâĂ©tait pas prĂ©vu ⊠mes mĂ©thodes, dâhabitude, câest dâanticiper et prĂ©voir. Donc Ă©videmment, lĂ , je ne sais pas.
Plus, on rajoute le contenu Ă©motionnel du truc. Il faut dĂ©jĂ accuser le coup, mais au dĂ©part, je suis juste sonnĂ©e. Donc tâes sonnĂ©, par terre, mais il faut quand mĂȘme trouver le dĂ©but de la ficelle sur quelque chose oĂč tout est Ă inventer pour rĂ©soudre. VoilĂ voilĂ .
Phase 1 - KO
PremiĂšre phase, donc, je suis juste KO en fait. Jâessaie de surnager avec ma propre charge de travail normale du moment, qui en plus Ă©tait Ă un pic Ă ce moment-lĂ . Toujours lâescadrille, hein⊠ou la loi de Murphy, comme chacun veut. Vous savez, le truc de la tartine beurrĂ©e, qui tombe toujours du mauvais cĂŽtĂ© đ€Ł Jâaime bien ce quâils en disent ici aussi : en gros lâidĂ©e câest toujours dâavoir un plan B, et dans la mĂȘme veine, je fais toujours rĂ©flĂ©chir mes clients sur les projets, aux scĂ©narios catastrophe. Pas pour ĂȘtre pessimiste : au contraire, pour les anticiper. Donc câest bien ce que je fais dâhabitude, mais lĂ , non, car une partie de la tornade Ă©tait dans un champ qui ne dĂ©pendait pas de moi. Pas de plan B donc. Et puis : on ne peut pas TOUT anticiper, parfois.
Du coup, le moral nây est pas, je ne peux pas prendre le temps qui serait nĂ©cessaire Ă traiter tous les sujets, sinon je mets en pĂ©ril mon activitĂ© Ă moi et du coup aussi les finances de ce cĂŽtĂ©.
Ce qui me pĂšse le plus, câest lâincertitude sur lâavenir, Ă cause des risques perso engendrĂ©s par les problĂšmes sur le pro. Et de ce fait la difficultĂ© Ă agir et le retentissement que ça a aussi sur mon travail (dont mes revenus dĂ©pendent directement). Jâai lâimpression dâĂȘtre tombĂ©e dans une spirale infernale dont je ne sais pas quand elle sâarrĂȘte.
Comme jâaccuse le coup, vraiment, câest quasiment comme un deuil. RĂ©aliser que les choses ne vont pas du tout comme je le pensais, et en plus, au lieu de pouvoir prendre le temps de faire ce deuil, avec tout lâimmobilisme quâil engendre, la lourdeur dâagir dans ces moments-lĂ , il faut que je trouve plein de solutions sur plein de fronts en mĂȘme temps.
Au tout dĂ©part, il nây a pas de secret, je nâarrive pas Ă avancer beaucoup. Je fais des choses, ça avance quand mĂȘme, un peu, mais jâai du mal Ă traĂźner tout ce poids. Il y a des choses que je nâarrive pas Ă attaquer, du tout, de front : constater lâĂ©tendue rĂ©elle des dĂ©gĂąts, câest trop difficile au dĂ©part. Je la vois de loin la tempĂȘte, je ne suis pas en Ă©tat dâaller la regarder vraiment pour voir de quoi elle va ĂȘtre faite exactement. Ca dure quand mĂȘme 1-2 semaines comme ça. Je dors vraiment mal, du coup, donc, ça rajoute la fatigue aux difficultĂ©s dĂ©jĂ lĂ .
Phase 2 - Acceptation et action
Prioriser quand mĂȘme, avec le risque de se tromper
Je commence Ă accepter un peu plus ce qui se passe. Je priorise ou en tout cas jâessaie de prioriser les problĂšmes un par un et leur trouver une solution. La difficultĂ© câest que plusieurs sont reliĂ©s ensemble. Mais bon : il faut bien commencer par quelque part.
Je ne trouvais pas le dĂ©but du fil de la pelote : tant pis, jâai pris le premier qui venait et jâai commencĂ© par ça.
Du coup, jâai dĂ» prioriser et mettre de cĂŽtĂ© des projets pro pourtant importants et qui me tiennent Ă coeur, mais je me suis limitĂ©e strictement aux urgences Ă ce moment-lĂ . Je suis passĂ©e en mode gestion de crise.
Donc : je divise la montagne et jâattaque un caillou par un caillou. Les cailloux bougent et les prioritĂ©s changent tout le temps, jâaccepte de suivre le mouvement et les rĂ©organiser constamment. Les choses redeviennent plus fluide, quand on a acceptĂ©. Je suis dans mon cyclone, jâai arrĂȘtĂ© dâessayer de lutter contre, je suis le mouvement.
Le déni utile ?
Je pense quâil y a eu aussi un chouĂŻa de dĂ©ni pendant un temps : mais en fait, sâil me permet de retrouver de lâefficacitĂ© pour avancer sur les problĂšmes sans me sentir autant submergĂ©e ? Parfois, ça ne sert Ă rien de regarder le haut de la montagne. Elle a lâair Ă©norme. Si on lâoublie un temps et quâon regarde juste le dĂ©but du chemin, tant quâon avance, câest le principal, non ? Et ensuite la portion suivante. Et encore.
Jâen reviens toujours Ă cette citation de Bernard Werber, qui mâa dĂ©jĂ beaucoup aidĂ©e Ă me calmer par le passĂ© :
Il ne faut pas penser Ă l'objectif Ă atteindre, il faut seulement penser Ă avancer. C'est ainsi, Ă force d'avancer, qu'on atteint ou qu'on double ses objectifs sans mĂȘme sâen apercevoir.
Bernard Werber
VoilĂ , une fois que jâai Ă peu prĂšs retrouvĂ© une direction pour avancer, je me suis concentrĂ©e sur un caillou Ă la fois.
GĂ©rer lâanxiĂ©tĂ©
Aussi, jâai des techniques de gestion de lâanxiĂ©tĂ©. Je sais que je ne la ferai pas disparaĂźtre, elle est directement liĂ©e aux Ă©vĂ©nements de vie et pro que je traverse. Parce que oui, le problĂšme de lâincertitude, câest bien celui qui est le plus connectĂ© Ă la question de lâanxiĂ©tĂ© : les personnes qui ont un trouble anxieux ont surtout du mal Ă supporter lâincertitude, et utilisent plein de comportements pour la rĂ©duire, et gĂ©nĂ©ralement ces comportements leur posent problĂšme : vĂ©rifier beaucoup, demander Ă ĂȘtre rassurĂ©, validĂ©, surveiller leur conjoint, etc⊠Nâimporte quelle rĂ©ponse vaut mieux que le doute.
Mais il faut faire la part entre une anxiĂ©tĂ© dysproportionnĂ©e de la rĂ©alitĂ©, et une anxiĂ©tĂ© liĂ©e Ă un problĂšme Ă rĂ©soudre, rĂ©el. On a le droit dâĂȘtre anxieux quand on a des soucis, ça nâa rien de pathologique⊠câest une Ă©motion comme les autres. Mais, Ă partir du moment oĂč notre cerveau commence Ă rentrer dans des boucles de ruminations inutiles, lĂ , oui, ça vaut le coup de remettre les choses en ordre pour ne pas se mettre en double peine (le problĂšme + le ruminer inutilement au lieu de juste passer Ă lâaction).
Donc, je nâessaie pas de lutter contre cette anxiĂ©tĂ©, de la supprimer, ce qui est un mĂ©canisme classique qui la fait augmenter en fait. Si on Ă©vite les pensĂ©es prĂ©occupantes, notre cerveau croit ĂȘtre soulagĂ© 2 secondes, mais en fait ça ne marche pas : on a juste Ă©vitĂ© la peur liĂ©e aux pensĂ©es prĂ©occupantes. Notre cerveau, soulagĂ©, croit que câĂ©tait une bonne idĂ©e dâĂ©viter, et nous met encore plus en alerte face Ă ces pensĂ©es, ce qui fait que la peur associĂ©e ne fait quâaugmenter quand elles reviennent ! Donc on re-Ă©vite et on a re plus peur⊠On dirait que nous sommes trĂšs douĂ©s pour nous torturer tous seuls en y pensant en boucle.
Jâai par contre essayĂ© dâĂ©viter de ruminer, tourner en rond sur les mĂȘmes choses, mais plutĂŽt essayĂ© de trouver des solutions concrĂštes Ă chaque problĂšme qui se prĂ©sentait, un Ă un.
Et quand notre cerveau « rapide »1 rĂ©ussit Ă ne plus tourner trop en rond quand on lui laisse libre cours (la nuit, au rĂ©veil, en conduisant⊠tous ces Ă©tats oĂč notre attention rĂ©flexive se relĂąche et que notre flux de pensĂ©e est automatique), il lui arrive de trouver des bonnes idĂ©es tout seul, qui fusent dâun coup.
Lâune des techniques, pour arriver à ça, sâappelle la âdĂ©fusionâ - une des techniques de la thĂ©rapie ACT. Je vous en reparlerai si vous voulez, redites-moi. Je nâai pas encore entiĂšrement compris, Ă mon goĂ»t, comment ça fonctionne, mais ça fonctionne. Jâai essayĂ©, et je vois les effets, depuis que jâai fait il y a dĂ©jĂ un moment des exercices de dĂ©fusion sur des pensĂ©es autocritiques que jâavais. LibĂ©rĂ© de ça, mon cerveau automatique devient plus un alliĂ© quâun frein ou un bourreau qui venait constamment me harceler quand je ne faisais pas assez bien Ă son goĂ»t.
Câest aussi un effet secondaire bien utile de la pleine conscience. Pourtant je ne pratique pas tant que ça de façon formelle, mais en tout cas je ne suis plus autant polluĂ©e quâavant par des pensĂ©es oĂč je ne souhaitais quâappuyer sur le bouton off ! Et quand je vois que je pars sur des ruminations, jâarrive Ă le repĂ©rer plus vite et revenir Ă la posture dâobservation de mes pensĂ©es, et les laisser couler.
Jâai la chance aussi dâĂȘtre finalement assez rĂ©guliĂšrement en pleine conscience avec mes patients, en Ă©tant occupĂ©e Ă leurs problĂšmes, ou en les accompagnant en mĂ©ditation ou relaxation, et en fait, ça me fait du bien Ă moi aussi !
En parler et chercher Ă plusieurs
Autre tactique et non des moindres : en parler et chercher des solutions Ă plusieurs tĂȘtes. Il y a toujours plus dâidĂ©es dans plus de cerveaux, et surtout des idĂ©es diffĂ©rentes des tiennes. Ce qui est utile, parce que si tu coinces avec ce que tu as en main et qui te paraĂźt logique, quelquâun avec une autre logique et une vision extĂ©rieure, aura forcĂ©ment dâautres idĂ©es.
On ne rĂ©sout pas un problĂšme avec les modes de pensĂ©e qui lâont engendrĂ©.
Albert Einstein
Bon, câest la saison des citations ;)
Ce que jâen retire, si vous traversez le mĂȘme genre de chaos
Que faire quand tout part en vrille ?
1. Ne pas fuir la peur
Ca ne sert Ă rien de vouloir fuir la peur car elle est inĂ©vitable lĂ , et en mĂȘme temps, elle nous permet de nous mobiliser aussi sur ce qui est nĂ©cessaire; le tout est quâelle ne devient pas paralysante.
Pour moi le seul chemin entre le dĂ©ni et lâangoisse paralysante, câest sâaider de la pleine conscience pour faire face Ă ce qui le nĂ©cessite et rĂ©ussir Ă apaiser le reste.
đ Accepter la phase de sidĂ©ration
â Quand un Ă©vĂ©nement difficile vous frappe, câest normal dâĂȘtre sidĂ©rĂ©. On parle toujours des rĂ©actions aux 3 F : freeze / flight / fight. On peut aussi faire des actions automatiques sans trop de sens, fuir ⊠Mais mĂȘme sans ces rĂ©actions automatiques, mĂȘme en faisant face en pleine conscience, je crois quâon nâĂ©chappe pas Ă une phase de vide, de choc. Il faut le temps.
Mieux vaut lâaccepter sans culpabiliser : câest une rĂ©action normale, et ça ne ferait que rajouter du problĂšme sur le problĂšme. Ne vous forcez pas Ă rĂ©agir immĂ©diatement. Il peut y avoir une phase oĂč il est juste difficile de faire quoi que ce soit.
đ Revenir au corps et Ă lâinstant prĂ©sent
â Respirez, bougez, recentrez-vous. Un choc Ă©motionnel peut nous couper de nos sensations physiques. Prendre quelques minutes pour respirer profondĂ©ment, marcher ou juste boire un verre dâeau permet de sortir un peu du brouillard.
đ Se mĂ©nager et prendre soin de soi
â MĂȘme en pleine tempĂȘte, votre Ă©nergie mentale et physique est prĂ©cieuse. Dormez (!), mangez, hydratez-vous et prenez des pauses. Vous nâĂȘtes pas efficace si vous ĂȘtes Ă©puisĂ©.
â Pour rĂ©ussir Ă dormir, essayez les techniques de pleine conscience, et si ça ne suffit pas avec ce que vous trouvez seul·e, venez me voir (mĂȘme en ligne) !
đ Sortir du cercle de la rumination
â Si vous remarquez que vous tournez en boucle :
âą faites lâinverse de dâhabitude : ne fuyez pas la pensĂ©e qui fait peur, regardez-lĂ et laissez-lĂ passer. Câest difficile et inconfortable, mais ça marche mieux.
âą notre cerveau a tendance Ă Ă©laborer des tonnes de plans, Ă la suite; si la prĂ©occupation de fond est rĂ©elle, penchez-vous sur le sujet, vraiment, consciemment, pour chercher des solutions; sinon, remarquez juste que vous ĂȘtes en mode rumination, et essayez de retrouver un ancrage dans votre respiration, votre corps, laissez passer les pensĂ©es.
2. Passer en mode résolution de problÚme
đ Identifier ce qui est sous votre contrĂŽle
â Dans le chaos, tout ne dĂ©pend pas de vous. Listez ce que vous pouvez rĂ©ellement faire, mĂȘme si câest minime. Cela vous aidera Ă retrouver un sentiment de contrĂŽle sur la situation, et retrouver le moyen dâagir.
đ DĂ©composer les problĂšmes en petites actions
â PlutĂŽt que de chercher Ă tout rĂ©soudre dâun coup, divisez les problĂšmes en Ă©tapes gĂ©rables. Se focaliser sur une seule action Ă la fois permet dâavancer sans se sentir submergĂ©.
đ Se reconnecter aux ressources disponibles
â Qui peut vous aider ? Quelles compĂ©tences avez-vous dĂ©jĂ ? Quels outils pouvez-vous utiliser ? Rappelez-vous que vous nâĂȘtes pas seul.e. Y a-tâil des choses que vous pouvez dĂ©lĂ©guer pour vous concentrer sur celles oĂč cela doit absolument ĂȘtre vous ?
đ Adopter une attitude proactive malgrĂ© lâincertitude
â Posez-vous cette question : « Si je nâavais pas peur, quelle serait ma prochaine action ? » Cela vous permet de sortir de la paralysie et de passer Ă lâaction, mĂȘme une toute petite action.
đ Rester flexible et sâadapter
â Les plans initiaux ne tiennent pas toujours. On voudrait ĂȘtre sĂ»r avant dâagir, mais ça nâest pas toujours possible. Le doute fait partie du chemin. Avancez quand mĂȘme puis rĂ©adaptezâŠ
3. Chercher du soutien extérieur
â Ne restez pas seul·e. Parlez Ă quelquâun de confiance ou demandez de lâaide si besoin. Avoir un regard extĂ©rieur peut Ă©clairer des solutions que vous ne voyez pas sous le coup du stress.
VoilĂ , ça nâest pas magique, mais ça aide Ă ĂȘtre moins submergĂ©, ou moins longtemps.
Toi aussi, tu as traversĂ© des pĂ©riodes comme ça ? Comment as-tu fait pour garder le cap ? As-tu dâautres stratĂ©gies ?
Voir Ă ce sujet les systĂšme 1 et 2 de notre cerveau, cerveau rapide et cerveau lent⊠dont le fonctionnement explique beaucoup des problĂšmes que nous nous fabriquons nous-mĂȘmes, sans le vouloir. Surtout parce quâon les connaĂźt malâŠ
Merci pour cet article trĂšs sincere et complet. Je dĂ©teste cette sensation de pelote de laine emmĂȘlĂ©e dans la tĂȘte đȘ Mais comme tu le dis si bien, il faut commencer par tirer un bout, le plus accessible. Je pense qu'un des moyens les plus efficaces est d'obtenir un regard extĂ©rieur que ce soit celui d'une amie ou d'une professionnelle. Cela permet de prendre du recul.
Si tu lis ma newsletter tu verras que celle de ce matin parle sensiblement de la mĂȘme chose ou en tout cas 1 aspect, celui de la peur envahissante. Curieuse de savoir ce que tu en penseras đ
Mille mercis Ă toi pour ce beau cadeau đ
Effectivement je traversĂ© une vĂ©ritable Ă©preuve et tempĂȘte Ă©motionnelle..
DĂ©cĂšs de mon papaâŠ. đš en secretâŠ. Je dĂ©couvre sa vie Ă travers les Ă©crits quâil laisseâŠ. Depuis tant dâannĂ©es il est dans la souffrance de ne pas me voir(fille unique)âŠ. Et son petit-fils unique aussiâŠ.
Breffff câest trĂšs tristeâŠ. Si jâavais sĂ» avant sa mortâŠ! On aurait pĂ» parlerâŠ. Et moi, infirmiĂšre, đ©ââïž je ne lâai pas accompagnĂ©e pour ces derniers moments de vie âŠ. Il ne mâa pas prĂ©venuâŠ.
JâĂ©tais Ă Paris.lui au CHU dâAngersâŠ. Aux urgencesâŠ.
VoilĂ âŠ.
Quand les larmes montent, quand le moral descend⊠je me jette Ă ton couâŠ. GaĂ«tan Roussel.
đđ„°â€ïž