Accepter de ne pas être au top de sa performance … malgré la culpabilité
Les moteurs du surtravail pour les entrepreneurs
Hello cher·e·s abonné·e·s,
Me voici un peu sortie de ma tempête personnelle, pour l’instant en tout cas, je peux donc reprendre un peu de distance et penser. Je suis ravie de pouvoir vous retrouver… enfin même si en vrai évidemment je ne vous vois pas, mais puisque vous me lisez, ce n’est quand même pas rien. Merci au passage, vous êtes maintenant un peu plus de 150 abonnés, juste pour lire mes élucubrations… c’est beaucoup pour moi ! 🥰
Aujourd’hui, dans le désordre, on va parler de :
🟠 fouettage de fesses !
🟠 croyances et injonctions des entrepreneurs
🟠 prime au colis, planning, TMS et même Document Unique
🟠 renforçateurs, liberté, argent, et passion
Ce post me vient de plusieurs inspirations, d’une part avec le sujet d’un client, en ce moment (manager en burn-out), et d’entrepreneurs que je suis aussi sur des sujets de départ variés, et d’autre part avec l’épisode de podcast que j’ai écouté aujourd’hui, d’Aline de The BBoost (que j’aime beaucoup, mais avec qui je n’ai aucune affiliation - je n’en ai aucune tout court, indépendance oblige - en tout cas pour le moment, je ne vois pas comment je pourrais ne pas être influencée, s’il y avait). Voici l’épisode, que je te recommande si tu es d’humeur à te fouetter pour avancer alors que tu es épuisé·e !
(Spoiler : ne te fouette pas ! Mais c’est plus dur à dire qu’à faire).
Stop idée 💡
Je suis en train de me dire que rien que vous récupérer par-ci par-là les ressources que je recommande, pour vous ici, ou pour mes clients et patients, serait sans doute pas mal. J’aimerais bien en faire une rubrique, je ne sais pas encore trop organisée comment, ici, à laquelle je pourrais vous renvoyer plutôt que partager à chaque fois de façon unique plusieurs fois des choses récurrentes. Quand je travaillais principalement sur la santé au travail, j’avais déjà fait un site qui répertoriait les ressources que je recommandais tout le temps…
Est-ce que ça te dirait ?
Et dans la même idée, tant que j’y suis : comme je crée aussi des outils, pour la pratique (des audios, des mémos pratiques, des cahiers d’exercice…), je pourrais aussi les proposer (mais pas gratuit quand même, c’est du boulot !).
Mais est-ce que ça vous intéresserait, déjà, et si oui, plutôt accessibles ici en devenant un abonné payant, avec accès à toutes les ressources tant que vous l’êtes (oui ça existe, sur cette plateforme, pour rémunérer les auteur·ices et créateur·ices) ou sur une autre plateforme, en payant juste l’outil que vous achetez, au coup par coup ? J’hésite beaucoup entre ces 2 modèles à proposer.
Allez, re-sondage !
Performance et réussite
Le sujet de la performance est récurrent pour moi, mais je vois que c’est vraiment assez général, et je ne peux que rejoindre Aline1 sur l’idée qu’il y a probablement beaucoup d’entrepreneurs qui « se crament » sans forcément que ça signifie avoir « réussi ». Notre société met beaucoup en valeur le mérite, le travail dur … et nous montre régulièrement les exemples de ceux qui ont beaucoup travaillé pour réussir. En gros : si t’as pas bossé dur, mais que tu as « réussi », en vrai… tu ne le mérites pas vraiment, donc tu n’es pas légitime. Tu n’en as pas bavé assez, c’est comme si ce que tu as accompli n’existait pas. Et, encore, il faudrait définir ce que veut dire « avoir réussi », tout le monde n’est pas obligé de rechercher la même chose, non plus.
Et, surtout, j’ai constaté depuis des années qu’on n’apprend pas aux entrepreneur·e·s à prendre soin d’eux. C’est déjà beaucoup trop antinomique avec cette croyance récurrente de la performance / productivité / travail dur, qui ne laisse pas beaucoup de place à autre chose, et qui nous empoisonne en fait. Je pense qu’on peut la résumer aux drivers / croyances fondamentales / règles / schémas / injonctions (choisissez le concept que vous préférez) suivants :
“Ne te plains pas”
“Il faut travailler dur pour réussir”
En TCC2, on parle souvent de “comportement dicté par des règles”. Ceux-là sont tout à fait ça : des comportements, des actions, qui ne sont plus du tout connectés à un besoin réel, ou des situations réelles qui l’exigent vraiment, mais juste aux règles qu’on a intégrées, qu’on trouve logiques, tellement qu’on ne voit même plus qu’on les suit. On ne pense pas qu’on a le choix de faire autre chose. Et, aussi, comme c’est une règle très, très renforcée par notre environnement social, même si on a l’idée de faire autre chose, c’est encore plus difficile parce que c’est dissonant avec notre environnement.
Comme avec cette photo.
Elle illustre bien, non ? Et pourtant, prise isolément, ça a l’air.. motivant, mobilisant…
Sauf que quand on continue dans la même logique, elle devient incompatible avec les moments où on ne peut pas.
Marche ou crève.
Elle va avec un autre mythe : nous nous sommes pris pour des machines, productives. Juste productives. Quand nous sommes au travail.
Et voilà même encore un autre mythe qui va avec : séparer complètement le perso et le travail… 🤣 A part dans Severance, ça n’est jamais vraiment possible, puisque nous réagissons avec ce que nous sommes… en entier. Et plus je vois de gens sortant cassés de situations de travail trop dures, plus j’en suis persuadée.
Mais bon, pour reprendre juste le fil du précédent… peut-être est-ce une vision trop militaire, ou trop religieuse (avec nos cultures occidentales du péché originel, qu’on doit racheter, parce que forcément on est mauvais au départ …). Bref : on n’est jamais assez bien. On doit toujours bosser plus (ou faire plus).
On a un autre problème avec ça : la fatigue, c’est difficile à quantifier. La fatigue des matériaux, des machines, oui : les ingénieurs et techniciens de maintenance le savent bien, si on utilise une machine trop longtemps hors de sa capacité normale, elle casse. L’humain, par contre, s’adapte. C’est bête en fait. Ce serait plus mécanique, plus visible, plus prévisible, on n’aurait pas le même problème. Peut-être qu’on se respecterait plus. Peut-être qu’on respecterait plus la fatigue des autres. En plus, elle ne se voit pas forcément de l’extérieur. C’est subjectif, c’est pas quantifiable. Quand est-ce que tu sais que tu es trop fatigué pour continuer ? Ou si c’est juste l’inverse, la fatigue de la dépression, où moins tu en fais, plus ça devient compliqué de faire quoi que ce soit ?
Mais même sans aller jusque là, nous vivons dans cette espèce de mythe qui dit qu’on peut toujours “repousser ses limites”. Ou le fameux “quand on veut, on peut”. Toutes ces petites phrases finalement extrêmement violentes, parce que non, en fait. Ca ne suffit pas. Le croire, ça voudrait dire qu’on est des super héros, qu’on peut tout faire. Oui, bien sûr, que quand on est porté par une forte volonté, une forte envie surtout, on va beaucoup plus loin. Mais le retourner dans l’autre sens pour te dire que si tu n’as pas réussi, c’est que tu ne voulais pas vraiment, c’est juste oublier notre nature humaine.
Donc c’est très paradoxal, tout ça. En même temps, on n’est jamais assez bien, il faut toujours faire plus (pour atteindre… je ne sais pas quoi !), et en même temps, comme on est des super héros, on peut, forcément. Ca nie juste la possibilité que nous soyons faillibles, mortels. Que nous pouvons être malades, avoir un problème, avoir des moments où on peut moins que d’autres. C’est le contraire de l’acceptation de soi.
Et donc si nous ne nous acceptons pas comme nous sommes, avec des capacités variables selon les moments, des jours performants, des jours moins performants, des moments où nous pouvons être fiers de nous, d’autres où c’est bof, nous serons toujours en train de courir après un idéal qui n’existe pas : être sur-humain, au-delà de la maladie, des faiblesses, des failles possibles…
Le problème c’est que la majorité de notre société est construite comme ça : pour l’humain fort, et idéal. Pour l’humain moyen, ordinaire, voire avec des maladies, des handicaps … il n’a pas vraiment la même place. On lui en fait une, mais clairement ça n’a rien à voir. Rien d’étonnant donc à ce que personne n’ait envie de s’en rapprocher, et être exclu du mode de fonctionnement “standard” qui marche tant que tout va bien. Je ne dis pas que j’ai une solution à ça. Juste, nous vivons dans une illusion collective que nous sommes forcément capables de tout.
Nous avons oublié que nous sommes juste humains.
Entreprenariat et humanité
Nous vivons donc dans ce mythe, pour la plupart, au moment de créer une entreprise. Et les personnes qui vous forment, vous accompagnent, sont pour la plupart uniquement centrées sur la question de performance : logique au départ, de se centrer sur comment faire pour que ça marche, évidemment, donc on s’intéresse aux logiques économiques, marketing … On crée un truc, il va falloir le vendre, il vaut mieux que ça fonctionne, sinon évidemment il n’y a plus de sujet du tout puisqu’il n’y a plus d’entreprise.
Donc l’entourage initial du créateur d’entreprise a probablement également une vision très technique, productiviste, du travail. Il est probable qu’il soit souvent au contact des entrepreneurs en création, plutôt qu’en vie courante, et donc toujours dans ce bain de la fougue initiale, de l’énergie, des débuts du projet, où tout est possible en effet, parce qu’un monde s’ouvre à vous. Rien qui remette vraiment les pieds sur terre !
Ou pour ceux qui continuent à l’accompagner le reste du temps, ils peuvent être centrés uniquement sur la réalité chiffrée de l’entreprise, et pas du tout la vie quotidienne. Pour autant, ils peuvent être très au courant des difficultés des entreprises, mais de ce que j’ai vu, rarement en connectant ça à ces questions profondes de prise en compte de l’humain.
Je l’ai remarqué plusieurs fois dans mes expériences professionnelles, que ce soit avec des entreprises clientes ou pour mes entreprises (j’en ai pas 40, hein, 1 et demi ça suffit bien), et ça m’a vraiment interrogée (bon, j’ai une déformation professionnelle, évidemment).
Pour les entreprises clientes, c’était surtout en service de santé au travail : quand le patron de la boîte découvre la question de la santé au travail, des conditions de travail, à l’occasion d’un accident de travail d’un de ses salariés clés … et où on voit qu’il n’a clairement eu aucune sensibilisation ou formation de départ, rien qu’à juste avoir une idée de ce qu’il existe comme acteurs de santé au travail qui peuvent le conseiller, ni à cette idée qu’on n’est pas que des travailleurs (même lui).
Ensuite, quand on a fondé nos gîtes et chambres d’hôtes, et puis quand j’ai fondé, au départ, Perspective Ergo (premier nom de ma boîte actuelle). Jamais une fois on ne te parle de conditions de travail. J’ai l’impression que c’est le truc soit un peu tabou, soit juste tellement méconnu, ou soit, à cause de cet autre mythe qui dit :
Le travail s’ajustera après.
Si, on m’en a parlé 2 secondes : pour remplir mon Document Unique3, en coopérative d’activités, parce que c’est une obligation légale (et encore, sur notre autre société, personne ne nous en a jamais parlé … c’est pourtant obligatoire depuis plus de 20 ans…). Et encore : un DU de 2 pages, avec une vision bien caricaturale du risque de Troubles Musculo-Squelettiques (piste de prévention proposée : formation gestes et postures…) - oui, bon, OK, j’ai toujours ma déformation professionnelle.
Pire : dans la formation initiale de chef d’entreprise, une chose qui était très bien, on te fait te projeter dans ton planning de travail (jusque là, très bonne idée). Oui mais, là où je tique… c’est sur ce à quoi ressemble ce planning.
Tu vois, ou pas ?
Moi, en premier lieu quand je vois ça, je me dis “mais en fait, ils ont prévu qu’on travaille non seulement la journée mais aussi le soir ?”
A la réflexion, on peut se dire que comme c’est pour toute activité, évidemment, on peut très bien avoir du travail qui soit à tout moment, tu peux travailler quand tu veux, pas forcément sur un rythme classique, sans forcément remplir tous les moments.
Enfin, en premier, moi quand tu me mets une case vide, j’ai tendance à la remplir. Donc, ça incite quand même fortement à avoir l’impression que tu dois remplir toutes les cases… surtout qu’on ne t’en détrompe pas dans les consignes.
Et, quand l’une des participantes, créatrice d’entreprise comme moi, annonce qu’elle produit la journée et envoie ses commandes le soir… et que le formateur la laisse avec ça… c’est bien que c’est cautionné comme ça.
Quel est le problème, me diras-tu ? Il faut bien fournir un effort au départ pour lancer sa boîte, non ?
C’est vrai, mais ce serait un peu oublier - ça y est voilà l’ergonome qui parle - la différence entre le prescrit et le réel, la théorie, et la pratique. Si déjà dans la théorie tu prévois de remplir toutes les cases, quelle place il te reste pour les imprévus qui ne manqueront pas d’arriver ? Parce que déjà, il y en a toujours, et en plus, tu es débutant, donc, comment pourrais-tu anticiper tout ce qui va arriver d’autre que ce que tu as prévu, puisque tu ne connais pas, par définition ?
Et, aussi, parce que si tu construis ton entreprise comme ça, du départ, et qu’elle a besoin de cette quantité-là de travail pour être à flot, comment vas-tu faire pour réduire la voilure ensuite ?
A moins que tu n’aies pas conscience du tout qu’il faudra la réduire. Mais tôt ou tard, que ce soit pour toi, parce que c’est un marathon, pas un sprint, et que même si tu embauches, les salariés seront limités à des horaires normaux, il faudra bien que ça tienne avec moins de temps.
Entrepreneur, c’est être manager de soi-même. Avec tout l’avantage et l’inconvénient que ça représente. Tu es ton chef, tu as toute latitude. Oui. Mais tu peux aussi te fouetter pour avancer… L’équilibre est à trouver entre toi comme productif, et toi comme responsable du business. Entre la part de toi qui dit “y a trop de boulot”, et l’autre qui dit “faut faire rentrer les sous”.
Renforçateurs du travail et équilibre
Un renforçateur4, c’est quelque chose qui, quand tu l’obtiens, augmente le comportement par lequel tu l’as obtenu. A peu près, une récompense, en somme. Ce qui nous motive à faire les choses (plus large que la conception courante qu’on met sur récompense, donc).
La plupart de ces problématiques de non prise en compte de l’humain dans le travail, on peut les retrouver, finalement, qu’on soit entrepreneur ou salarié avec responsabilités, manager. Avec quelques facteurs qui changent la relation au travail, dans l’entreprenariat.
L’argent
Déjà la dimension financière de la chose. Si tu bosses pas, c’est directement tes sous, que ça impacte. C’est pas tout à fait la même quand tu es salarié, sauf, avec des modes de rémunération qui s’en rapprochent.
Même dans le travail salarié, dès qu’il y a une rémunération variable, du style prime au colis, ou commission, on voit bien à quel point tout de suite ça influence le comportement au point de se dépasser trop, ou prendre des risques, pour avoir plus de rémunération. Je l’ai observé dans une entreprise de logistique, venue me consulter pour réduire les accidents de travail, liés à trop de vitesse des caristes. Sauf … qu’ils avaient une prime au colis. “On a déjà été obligés de la plafonner”, m’ont-ils dit. Evidemment sinon l’entrepôt n’était plus qu’une course folle… On retrouve la même chose avec les addictions aux jeux d’argent, les excès de vitesse des chauffeurs payés aussi au nombre de colis déposés…
Si ton travail est directement connecté à une rémunération variable, tu vas automatiquement avoir tendance à travailler … trop.
Donc comme entrepreneur, c’est pas mieux. Ton chiffre d’affaires vient récompenser TOUT ce que tu fais pour faire décoller ton entreprise, donc, il n’y a pas de limites, en soi, si tu ne fais pas attention à t’auto-réguler.
Et, comme tu es ton propre manager (c‘est cool !) mais que tu n’es pas salarié, avec un code du Travail, tout ça, et des horaires limités… pourquoi tu te limiterais, tant que “ça va” ? D’autant que tu as souvent monté ta boîte pour être libre, non, donc tu fais bien ce que tu veux ! (Et voilà comment tu te pièges toi-même).
Je suis libre de me surcharger. Si je veux, d’abord !!
La passion du travail
Après, voilà l’autre grand renforçateur (je ne mets pas forcément de hiérarchie entre les deux). Celui-là aussi, peut fonctionner quand on est salarié et passionné par ce qu’on fait. C’est d’ailleurs beaucoup ce qu’on retrouve dans les risques psycho-sociaux : les personnes sont restées, malgré des conditions difficiles, parce qu’elles tiennent à ce qu’elles font…
Et pour les entrepreneurs, j’aurais tendance à dire que c’est sûrement encore plus fréquent, car en général, on crée une boîte pour faire quelque chose qui nous passionne ! Sans ça c’est difficile d’ailleurs d’arriver à ce que ça fonctionne. Donc, 2e raison d’y aller à fond, et toujours pas plus de régulation..
Ca fait donc beaucoup de facteurs qui poussent à sur-travailler, juste par motivation interne ! Et une fois qu’on rajoute la pression sociétale, il me paraît difficile que l’on puisse tout le temps gérer ça seul !
Trouver son propre équilibre pour entreprendre autrement
Le mythe du “toujours plus” enferme de nombreux·ses entrepreneur·e·s dans une spirale épuisante. Nous avons intégré des normes invisibles : travailler tard le soir, ne jamais refuser une opportunité, tout gérer seul·e… Pourtant, chaque entrepreneur·e a un contexte unique, avec ses propres ressources et contraintes. Ce qui fonctionne pour l’un·e ne fonctionne pas forcément pour l’autre.
Plutôt que d’ajouter de nouvelles injonctions (“ralentis”, “écoute-toi plus”), voici quelques pistes pour ajuster ton équilibre en fonction de ton propre fonctionnement et de ta réalité :
✅ Repérer les schémas qui influencent tes décisions
Nous sommes tous·tes influencées par des modèles familiaux, culturels et professionnels qui façonnent notre rapport au travail. Se poser la question “D’où me vient cette pression ?” aide à identifier des croyances limitantes et à s’en libérer progressivement.
✅ Expérimenter et ajuster au lieu de chercher “la bonne méthode”
Il n’existe pas une seule manière d’être productif·ve ou d’équilibrer vie pro et perso. Ce qui fonctionne un jour peut être inefficace le lendemain. Mieux vaut tester des ajustements et observer ce qui est réellement utile, plutôt que de chercher une solution toute faite.
✅ Développer une flexibilité face aux imprévus
Le stress vient souvent d’un décalage entre ce que nous voudrions faire et ce qui est possible. Plutôt que de chercher un contrôle absolu, apprendre à composer avec l’incertitude permet de mieux vivre les aléas sans frustration ni culpabilité.
✅ S’appuyer sur ses ressources plutôt que de lutter seule
L’entrepreneuriat n’est pas un sport en solo. Nous avons tous·tes un écosystème : entourage, partenaires, outils… Prendre du recul sur les ressources disponibles permet souvent de relâcher la pression et d’éviter de s’épuiser inutilement.
✅ Définir sa propre réussite en fonction de ce qui a du sens pour soi
Plutôt que de chercher à cocher les cases d’un modèle standard (et se retrouver rapidement à suivre des règles sans les questionner), il est essentiel de se reconnecter à ce qui compte réellement pour nous. Quelles sont tes priorités ? Où veux-tu mettre ton énergie ? Ces questions aident à faire des choix alignés avec ses valeurs et son bien-être.
Et si tu prenais un moment pour repenser ton équilibre ?
Si tu ressens le besoin de mieux gérer la pression et de poser des bases plus sereines pour ton activité, je peux t’accompagner à travers :
✨ Le coaching Sérénité 360 : un accompagnement personnalisé pour t’aider à reprendre le contrôle de ton organisation, réduire le stress et aligner ton activité avec tes besoins et tes valeurs.
✨ Les groupes Mam’Preneures Zen : des espaces d’échange bienveillants entre entrepreneures, où l’on partage des stratégies concrètes pour alléger la charge mentale et avancer avec plus de sérénité.
Retrouve toutes mes infos ici :
Et toi, quel petit ajustement pourrais-tu tester dès cette semaine pour retrouver du plaisir dans ton activité ?
Tu va avoir l’impression que je la connais, à l’appeler juste par son prénom, mais pas du tout, c’est juste que je ne connais que son prénom 😬
Thérapies cognitivo-comportementales
Article du code du Travail sur le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels
Si tu es curieux·se, tu peux aller voir le bouquin de Skinner, Science et Comportement Humain, pour aller plus loin.
Nous avons oublié que nous sommes juste des humains. Ce culte de la sur performance, ces cases à absolument devoir remplir. Cet idéal jamais atteint … ça peut en écraser mentalement plus d’un.e car comme tu le dis très bien - c’est simplement inatteignable.
Je me disais aussi avec l’avènement de l’intelligence artificielle, on va encore pousser plus loin nos retranchements pour aller toujours plus vite et être toujours plus performants.es. Alors c’est bien pour la créativité, mais attention à la barre que nous allons mettre toujours plus haute.