Sur le vif #1 - La newsletter parfaite, ça n'existe peut-être pas !
En tout cas c'est ce que je viens de réaliser, pour moi !
Hello chers abonné·e·s !
Ca faisait longtemps et vous m’avez manqué. Déjà la dernière fois aussi, et pourtant j’ai encore laissé pas mal de temps passer. C’est que c’est un peu compliqué pour moi de trouver le bon format, stable, pour cette newsletter.
🔵 C’est peut-être pas la peine de vouloir le format parfait !
Pour quelqu’un de base perfectionniste comme moi, même si je me soigne 😄, j’ai sans doute un peu trop tendance à douter facilement d’aller dans la bonne direction. Depuis 7 ans quasiment (déjà !!!) que j’ai fondé ma boîte, j’ai absorbé moult contenus sur la communication, les bonnes façons de faire, fait X fois des calendriers éditoriaux et ne m’y suis quasiment jamais tenue, ou pas longtemps, en culpabilisant souvent beaucoup.
Mais en sachant aussi que … y a le prescrit, et puis y a le réel (amis de l’ergonomie, bonjour). C’est comme ça, mais bon, c’est chiant quand t’es toujours parti dans tous les sens.
Et puis j’ai commencé à écrire ici (sur Substack), en mode beaucoup plus “lâcher prise”, un peu à l’arrache, comme ça vient, parce que l’interface rend ça possible, et facile. Les mots viennent, et on les laisse venir. Et qu’est-ce que ça fait du bien !! On peut organiser après, sans y passer 3 heures. Et oh surprise, des gens me lisent, vraiment ! Merci mes 120 abonné·e·s, déjà !! je suis toujours honorée de voir que vous me lisez !
J’ai vu aussi pas mal d’autres personnes ici écrire sur ce mode plutôt libre, et apparemment ça ne marche pas si mal. Parce que l’idée est plutôt de se connecter, d’échanger, de partager, que d’écrire pour vendre sa sauce. Sans doute un peu comme les premiers blogs, le début d’internet avec juste l’envie d’écrire…
Donc je me suis dit qu’après tout, écrire en live comme je faisais, ce n’est pas si hurluberlu que ça !
Et puis, j’ai recommencé à me raisonner, et à vouloir reprendre une ligne directrice un peu plus construite, parce que j’aimerais aussi vous donner des conseils, des astuces, en mode assez digeste, préparé, clair, et pas forcément aussi brouillon que quand ça vient juste de sortir de ma tête.
🔵 Les 2 minutes charge mentale devient Focus - les 2 minutes anti-stress
Du coup, si tu as vu, ma newsletter a changé de nom : c’est maintenant Focus. J’ai trouvé qu’elle avait besoin d’évoluer, parce que des choses avaient mûri depuis que j’ai commencé. Initialement c’était Les 2 minutes charge mentale, sauf qu’en fait… ça va plus loin que ce que signifie cette notion pour beaucoup de monde. Je parle plutôt de stress, de ce qui nous confronte à nos peurs, notre inconfort, quand on est entrepreneur ou parent, ou les 2, et comment surnager et garder notre cap malgré les aléas que nous rencontrons forcément et les défis à résoudre…
Donc, c’est devenu Focus - les 2 minutes anti-stress. J’espère que ça te plaît, que ça te parle, et que ce que je vais y écrire va te plaire. J’espère aussi que je vais réussir à continuer à écrire et créer les outils que je veux créer pour toi / vous. Rien d’évident, ça prend du temps, même si j’adore t’écrire et créer des outils. Si ça pouvait aller à la même vitesse de les créer que les penser, franchement, ce serait mon paradis.
Et comme de l’idée des 2 minutes, pour faire du contenu facile à lire pendant ton petit café, avec des conseils actionnables rapidement, ça avait franchement dérivé vers de l’écriture assez à l’arrache, et plutôt dans les 5 - 10 minutes que 2, j’ai eu l’idée de retrouver une ligne pour faire un format plus court et concis. Avec des outils, en plus, pour les abonnés contributeurs.
C’est un peu l’idée aussi, de pouvoir plus vivre de cette création d’outils, parce que c’est aussi une façon de t’aider et de sentir aussi que le temps que j’y passe me nourrit quand même.
🔵 En fait mes objectifs ici c’est :
1️⃣ Vulgariser et partager un maximum d’astuces et de conseils sur les freins psychologiques, la santé mentale de l’entrepreneur, des parents …
Parce que encore beaucoup trop de discours ou de propositions sont culpabilisants et pas constructifs, et que personne (ou presque) n’apprend aux entrepreneurs à prendre soin d’eux. Beaucoup trop de discours sont encore orientés marche ou crève, ou dans les injonctions, “sois fort”, “faut bosser pour y arriver”, fondés sur plein de choses bien répandues dans notre culture mais sans doute encore plus marquées dans l’entreprenariat. Puis quand t’es parent en même temps, t’as le combo de tout. Comme entrepreneur, tu devrais tout donner, comme parent aussi… bon !
Tout ça, ça crée une ambiance où tu ne t’autorises pas à avoir des moments de faiblesse, de doute, d’être capable de dire “je sais pas”, de demander de l’aide quand il faut, de t’autoriser à faire une pause, etc. Et ça fait des gens qui craquent à un moment. Alors qu’on peut faire autrement.
L’entreprenariat, sauf si tu as envie de faire un passage style étoile filante, c’est un marathon, pas un sprint.
Ce que je te propose moi, c’est t’accepter mieux et lâcher la pression pour mieux y arriver. Parce que ça marche dans ce sens-là, et rarement très bien dans l’autre. Quand on ne fait que se contraindre et s’obliger à toute sa vie ou plusieurs années… on devient aigri, rabougri, éventuellement trop exigeant, insupportable, ou on craque… enfin, les formes varient selon les gens, mais vivre sous la contrainte ne donne rarement grand chose de bon. Je le vois bien dans mes accompagnements. Je récupère des gens que je remets sur le chemin de plus de joie finalement, d’action, de compréhension, d’ouverture à eux et aux autres… et ils vont mieux.
Et même moi, j’ai essayé de vivre comme ça, une dizaine d’années à peu près. J’ai pas tenu plus. Et il m’en reste encore des traces, que je retrouve au fur et à mesure. Même dans ma 2e carrière, je suis encore restée un moment sur le mode “c’est comme ça” et je ne m’autorisais pas à explorer d’autres possibles.
Me voilà à ce qui semble être ma 3e partie de carrière, et si tu savais ce que ça fait du bien d’avoir lâché plein de questions et juste m’autoriser à faire ce qui me tentait ! (Pas que ça ait été facile ni sans aucune phase de doutes, évidemment !). Mais c’est ce qui se passe aussi pour les autres personnes que je vois. Que ça soit une question de trajectoire professionnelle, ou de relations, d’éducation même, elles passent du sentiment d’être coincées dans une situation, à plein de possibilités qui s’ouvrent et repartent vers un nouveau chemin qui les construit. Ca demande de traverser un certain inconfort, mais te rapprocher de ce qui a plus de sens pour toi fait tellement de bien que ça devient faisable !
2️⃣ Créer des outils dans la même ligne, pour aller plus loin et t’aider à dépasser tes freins psychologiques, avec des choses concrètes à faire.
Pour toi, si tu as envie de travailler sur toi, sur un point précis, ou pour dépasser un frein qui te parle, mais que tu préfères avancer seul·e qu’avec un accompagnement. C’est OK aussi, de ne pas forcément avoir la disponibilité pour en faire une priorité, on a déjà tant à apprendre, sur tant de sujets, entre ceux de ton métier et ceux du métier d’entrepreneur. Généralement aussi, on commence par bosser seul un sujet, et puis c’est en creusant qu’on se rend compte, soit qu’on peut continuer seul avec des outils, soit qu’il va falloir un coup de main.
Si tu en as à la phase où tu as envie de te débrouiller seul·e, c’est pour ça que je veux créer des outils, issus de mes accompagnements ou créés pour répondre à une problématique particulière, pour que tu puisses déjà avancer d’un cran toi-même.
Et, comme quand même, l’idée c’est qu’ils te permettent vraiment d’agir sur ta situation, comme une mini-formation, et pas juste te dire quoi faire sans te donner les billes, ils feront partie de l’abonnement payant. Je me suis autorisée à l’imaginer comme ça, parce que c’est vraiment ce qui me paraît juste. Tu peux avancer, à un tarif beaucoup moins élevé qu’en étant accompagné·e évidemment, je pense qu’on y trouve notre compte, toi comme moi. Il fallait aussi que je trouve une formule où tout ce temps que j’y passe, ne soit pas juste gratuit, parce que ce n’est pas tenable non plus à long terme, et puis, ce serait aussi nier la valeur de ce que je crée. Le plus difficile pour moi étant de te trouver les outils qui vont au maximum te correspondre, alors que tu n’es pas en face de moi. Ca, c’est mon défi !
🔵 Mais si je n’écris pas, j’ai beau avoir re-pensé ma newsletter, elle n’est toujours pas réelle….
Bref, voilà l’idée. Du contenu centré sur t’aider à réduire ton stress, et des outils pour aller plus loin. Alors, j’ai refait un calendrier éditorial. Il est fait. Mais j’écris toujours pas… Parce qu’il y a toujours des étapes qui manquent : des pages auxquelles je voudrais me référer, que je n’ai pas encore fini de rédiger, des outils auxquels je pense, qui ne sont prêts que dans ma tête, aussi.
Dès que je n’écris pas, c’est parce que des éléments manquent, ou que ça ne peut pas être parfait, pour l’objectif que je me suis fixée. Sauf que… pendant ce temps-là, ça m’agace, parce que j’aime aussi t’écrire juste pour partager, mes évolutions, mes réflexions, en supposant qu’elles peuvent t’être utiles aussi.
Alors, voilà ce qu’il en ressort : il y aura 2 types d’éditions. Des construites, qui s’appelleront Focus, sur un point précis (que j’espère vraiment réussir à sortir !!) et des plus fo-folles, comme celle-ci, les “Sur le vif”, quand j’ai juste envie de t’écrire. Parce que je ne veux pas perdre ça. Le côté spontané, c’est aussi celui que j’aime lire sur Substack, donc… ça serait bête d’arrêter, juste pour suivre le calendrier éditorial. De toute manière, comme il bouge toujours… il est bien pour me rassurer, mais quand je m’y mets en fait il y a toujours plein de sujets…
Conclusion du jour : si on attend que ce soit parfait, parfois, on ne fait rien. Alors, mieux vaut quand même quelque chose, pas parfait, que rien !
Donc, j’ai préféré réadapter les formats à ce qui me fait envie, qu’à un modèle qui serait trop contraignant. Et que finalement je ne suivrais pas !!
Et toi, quelle est la dernière chose sur laquelle tu t’es dit qu’il fallait réadapter à toi, à tes envies, plutôt que vouloir absolument suivre un modèle qui peut-être ne te correspond pas ?
ou
PS : à cet instant, ma chienne est dans son mode quart d’heure de folie. Elle a 6 mois, et le soir en fin de journée, c’est comme les bébés, elle a des moments de décharge, c’est pas les pleurs, c’est sauter dans tous les sens et faire des bonds de gazelle. Elle fait littéralement un jumping sur un circuit entre la salle à manger et le salon, en bondissant même d’un canapé à l’autre (pour l’instant, on a juste réussi à la canaliser pour qu’elle ne nous saute pas dessus, et qu’elle laisse plus tranquille notre premier chien, c’est déjà une étape 😂). Ensuite, elle s’effondre en mode gros dodo. Voilà, ça y est.
Je me dis qu’elle n’en a strictement rien à faire d’avoir l’air dingue avec ses sauts de cabri. Ca n’existe pas, pour eux, de se poser ces questions. Et après tout, elle a bien raison !
Nous, les humains, nous nous compliquons bien trop la vie à toujours interpréter les choses et nous inquiéter. Nous sommes construits comme ça ! Mais je peux t’aider à plus rester connecté·e à toi et dans l’instant présent. C’est possible même dans le travail. Plus on se trouve, moins on se fatigue à faire les choses !
A bientôt dans ma newsletter pas parfaite, mais écrite !!
Tellement vrai !!! Vive la vie de chat en ce qui me concerne ;-))